Récemment, j’ai écrit pour le compte de l’École internationale d’accompagnement Cybèle un article s’intitulant « L’impact d’une écoute bienveillante lors d’un deuil périnatal ». Il s’agit d’une invitation à la réflexion sur les différentes façons d’aborder un parent ayant vécu une telle épreuve.
Pour peu que tu aies la capacité d’écouter, tu es en mesure d’offrir un réconfort au parent endeuillé. Nul besoin de savoir-faire, il s’agit simplement de savoir être.
En résumé
En gros, ce texte permet d’entrevoir combien le jugement, qu’il soit positif ou négatif, constitue généralement un frein lorsqu’on veut consoler quelqu’un. Et que le jugement peut prendre des formes inattendues.
Il permet de constater qu’on peut difficilement mesurer la perte liée à l’espoir et aux rêves.
On comprend mieux combien trouver les bons mots a beaucoup moins de valeur que de savoir bien écouter.
J’y explique comment vouloir absolument consoler l’autre, finalement le restreint dans l’expression de sa peine.
Et pourquoi présumer des émotions ressenties par le parent constitue une entrave, une cage, dans laquelle on se sent jugé.
Tu y découvres également combien relativiser, donner son opinion, demander des détails des évènements sont des approches vraiment maladroites, bien que pleine d’amour.
L’écoute bienveillante
Le deuil périnatal est un grand incompris parmi les deuils. Il est difficile d’imaginer la peine causée par la perte d’un enfant à peine connu ou jamais né. Grâce aux quelques conseils empreints de simplicité de cet article, tu sauras éviter les plus gros pièges. Ainsi, tu pourras offrir un espace de bienveillance où les parents endeuillés pourront se déposer en toute sécurité. Nul doute que tu leur feras ainsi beaucoup de bien.
Un extrait
Pour conclure, je te laisse en découvrir un extrait…
« Le deuil périnatal est souvent un grand incompris. Plusieurs personnes, l’ayant vécu ou non, sont tentés d’en minimiser les conséquences. L’humain trouve rassurant de mesurer. Partant du principe que l’on a pas du tout ou très peu connu cet enfant, ils en déduisent que l’attachement à celui-ci ne devait pas être si grand. C’est une erreur vraiment regrettable.
Seule la personne ayant fondée de l’espoir et des projets en cette minuscule vie peut mesurer l’étendue de sa perte. Il n’y a que la durée de cette vie qui peut être qualifiée de minuscule. Les rêves et l’espoir, quant à eux, sont impossibles à quantifier et c’est là qu’une grande part du deuil se joue…
… L’écouter, qu’il s’agisse de ses mots ou de son silence, est vraiment le cadeau le plus précieux que tu puisses lui offrir. Peut-être aura-t’elle besoin d’exprimer sa peine ou toute autre émotion, de parler de son enfant envolé, ou encore de ses futurs projets et rêves. Seras-tu là? poursuivre la lecture